Quand la proximité devient grisante, c’est qu’on a franchi un cap.
Si vous avez un enfant sous la main, observez le. Vous constaterez qu’en le lâchant dans un jardin, sevré d’écrans, il va – après avoir protesté – progressivement se passionner pour ce qu’il a sous la main. Les yeux plantés dans le mini-monde des fourmis, des brindilles et autres merveilles de Mère Nature, il s’immerge dans un univers contenu dans quelques mètres carrés, qui peut lui procurer des heures d’observation et d’imagination.
Faire du slow travel est un peu la même chose : par la force des choses, avancer lentement donne le temps de découvrir les abords de la route que l’on emprunte, de pousser les portes des petits commerces, de manger aux bonnes tables locales, d’expérimenter les activités du coin… Et de s’apercevoir, que moins on bouge vite, plus le périmètre semble regorger de possibilités et de diversité : de quoi étancher sa curiosité et sa soif de nouveauté.
Le Conseil SlowTrip : explorer en profondeur allonger les étapes de son voyage plutôt que les multiplier permet de profiter d’un effet loupe sur un territoire, avec des belles surprises à la clé.